• Je sais que je suis partie depuis longtemps quand on me redemande mon mot de passe pour accéder à mon blog et quand mes doigts n'arrivent plus à écrire aussi vite qu'avant sur ce clavier. Eh oui, ça fait un mois jour pour jour que je n'ai rien posté. Je suis vraiment triste de cette absence mais je n'avais plus la tête à écrire, à m'exprimer, je ne voulais pas non plus tomber dans le mélodrame ridicule en écrivant directement après tous les événements difficiles de ces dernières semaines. Alexis et moi nous ne sommes plus ensemble, nos chemins se sont séparés brutalement mais c'est surement pour le meilleur. Notre lapin Rocky est aussi mort alors que j'étais toute seule à m'occuper de lui. C'était aussi très dur. J'ai perdu tout appétit, toute envie de vivre, j'ai perdu plus de 3 kilos en 3 jours. Je remonte doucement la pente en prenant soin de ne pas trébucher à nouveau sur la même pierre inlassablement. J'en viens à avoir des addictions diverses et à différents niveaux. L'addiction du poids, je ne peux pas passer une journée sans me peser et regarder l'allure de mon corps flasque; l'addiction de l'alcool comme meilleur ami, cet ami qui vient me délivrer de mes peines et de mes manques affectifs. Il y a aussi l'addiction à une quelconque forme d'affection extérieure, c'est tellement important de pouvoir serrer quelqu'un dans mes bras, mettre ma tête sur une épaule.. Enfin l'addiction de la cigarette qui commence doucement à s'emparer de moi. Je ne pouvais pas fumer sans alcool mais maintenant même pendant la journée, ça m'arrive de prendre machinalement une clope et de la mettre à la bouche sans trop me rendre compte, je plane légèrement pendant 10 secondes et ça me fait un bien fou... Je me rattache aux petits bonheurs simples d'accès, comme la musique à fond dans les oreilles, le contact avec des gens positifs, les notes de ma pré-rentrée. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante qu'en faisant cette fac de japonais. J'ai l'impression de me pas me tromper, j'ai des délires avec les gens qui me comprennent et avec qui je me sens relativement bien même si ce n'est qu'éphémère... Je me complais dans l'éphémère, c'est ça qu'il faut retenir, je peux m'infliger des choses difficiles pour profiter un temps soit peu du bonheur et de l'excitation. Quelle vie pathétique pour une fille qui vivait pour les projets sur le long terme. D'ailleurs concernant mes projets, j'ai tout bonnement supprimé tous les projets que j'avais dans ma vie, je suis en pause et je compte bien rester comme ça. J'essaye de rallumer la flamme de la vie et de la joie personnelle mais comme un briquet au vent, elle peine à revenir durablement. C'est un travail de longue haleine, je vais essayer de réussir, de me prouver que je ne suis pas si faible, que je peux réussir à vivre pour moi et plus uniquement pour un tiers. Mon père dit que je prends le melon, je pense juste que je réussis peu à peu à avoir la confiance qui me manquait cruellement, grâce à mes petits progrès dans pleins de domaines, physiquement, en japonais, en contrôle de moi même, en curiosité, en sociabilité. Je vais le faire pour moi et uniquement pour moi. 


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :